7 janvier – Darwin à Kakadu – par Gen

Partis vers 9h00 le matin, nous avons mis le cap sur Kakadu National Park. Ce parc national a une excellente renommée. On y trouve notamment des crocodiles et autres reptiles et toujours nos amis les marsupiaux, des dingos (chiens sauvages), une foule d’oiseaux magnifiques mais aussi des peintures réalisées sur la pierre par des aborigènes qui datent de 8 000 à 15 000 ans.
Nous nous sommes arrêtés sur le route pour aller visiter un atelier où les aborigènes font et vendent des didgéridoos et des peintures. La dame australienne qui tient la boutique a aussi des perroquets dont un beau gros cacatoès noir, un serpent python, un jeune crocodile et une tortue au long cou. Toute une boutique à visiter. Nous y avons passé pas mal de temps. Je me suis mis un didgéridoo de côté pour lequel j’aimais la sonorité. J’étudie comment je vais me le rapporter…

130 km/h! Ils sont fous ces australiens!

La route est belle, assez droite (extrêmement droite comparée à la Tasmanie!). Une route à une voie de chaque sens mais une limite de vitesse sordide à 130 km/h et des trains routiers de 5 conteneurs pleins de minerais! Ne dormez pas!

Paul et Philippe devant une termitière
gigantesque!




Ici la végétation est luxuriante, tout est vert comme au printemps, sauf qu’on a l’impression de voir l’herbe pousser. Les immenses termitières bordent notre route. Nous sommes dans la saison des pluies : the big Wet. Donc pluies et soleil se disputent la vedette. Certaines routes ne sont accessibles qu’en 4 par 4 car elles sont inondées. Et ne descendez pas inutilement de votre véhicule pour vous mettre les pattes à l’eau, il pourrait y avoir un gros croco qui vous attende! K

Un des oiseaux qui nous tenait compagnie. Il y avait
un bleu et plusieurs verts. Ils ont tous le dos olive.
Beaux!!!

Nous avons poursuivi notre route jusqu’à Jabiru, une petite ville connue pour sa mine d’uranium et les protestations qui ont eues lieu ainsi que pour les pourparlers nécessaires avec les tribus aborigènes pour les droits d’exploitation. Ça ressemble pas un peu à notre côte nord ça? Il y a une petite boulangerie qui ne donne pas de mine qui nourrit ceux qui passent et ceux qui y vivent.  Nous y avons mangé de très bons fish and chips. Dehors sur la terrasse, car ils n’ont pas de place en dedans. Il faisait 32 degrés et un soleil de plomb.
Même les nombreux oiseaux qui nous tenaient compagnie (j’ignore ce qu’ils étaient mais ils étaient beaux!) respiraient le bec ouvert, c’était très chaud!
Nous nous sommes ensuite rendus à Nourlangie au Nawurlandja Lookout. C’est une petite marche de 250 m, mais dans le sens de la hauteur autant qu’en longueur! À 33 degrés, avec une foule de mouches du genre domestique, qui ne piquent pas mais qui agacent, c’était ordinaire. Il n’y avait pratiquement que nous. L’hiver, tout est bondé! Mais la vue était superbe et les peintures rupestres que Paul a finalement dénichées étaient extras. La géologie est pour le moins intrigante : des pierres de quartz prises dans une matrice de pierre plus susceptibles à l’érosion, donc un genre de béton à gros granulat… mais naturel.

Peinture rupestre: vous voyez la main?

Peinture rupestre

Un paysage à couper le souffle. Majestueux!
Une géologie bien étrange. Paysage presque lunaire par endroit

Les enfants ont préféré demeurer dans la voiture. La chaleur les accable. Nous sommes donc revenus assez rapidement pour nous rendre à l’hôtel. Une fois rendus, c’est dans la piscine qu’on pouvait nous trouver! Ah que l’eau est bonne! J’aime bien les piscines chaudes.

Un grand échassier terrestre dont j'ignore le nom.
Regardez son bec.
La fleur d'un petit buisson. Elle est délicate.
Avant le souper, Paul et moi sommes allés voir le bord de la rivière Yellow Water. En restant bien entendu aux endroits permis. Nous y avons vu des oiseaux, beaucoup de perroquets, des fourmis, une couple d’arraignées, dont une très impressionnante.
Au souper, nous avons découvert que nous avons internet… J… Gratuit!!! Pas dans notre chambre cependant. C’est bien la première fois! Pendant le souper un dingo s’est présenté. Au début, nous pensions qu’il s’agissait du chien à quelqu’un. Il se promenait tout bonnement. Mais là, je suis à la piscine avec les enfants (il l’adore), il fait noir, et j’entend les dingos qui jappent au loin. Ce n’est donc pas un chien, mais bel et bien un dingo. Je le prendrai en photo demain…
Plusieurs crapauds chassent autour de la piscine.
Ils sont gros. Sans doute 15 cm de haut.
Au moment, où je vous écris, j’ai des gros crapauds tout atour de moi qui chassent allègrement et une quantité invraisemblable de minuscules éphémères attirées par mon écran lumineux et toutes les lumières autour de la piscine.
Dominique vient de demander à son père : Papa, tu trouves ça comment le paradis? J
Green tree ants ou Weaver ants. Il y en a partout...
Celles-ci travaillaient fort pour ramener ces insectes morts
au nid.


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