4 janvier - Port Arthur à Hobart – par Gen

La falaise de fossils près de la Baie des Pirates.
J'aurais bien aimé en cueillir une couple!
Lorsque nous nous sommes réveillés, nous avons vu que nous étions proche de la côte (souvenez-vous que nous sommes arrivés au site en pleine nuit). La côte était belle. Le temps incertain : des nuages et des percées de soleil. Nous sommes donc repartis vers Hobart, avons fait quelques achats, dont des cerises fraiches achetée en bordure de la route (succulentes!!!).
Journée tranquille de lecture, de course le long de la plage, de baignade à Seven Miles Beach.

Failaise des fossils aussi...

C’est la dernière journée avec le campeur, il nous faut donc faire le lavage et refaire nos bagages. Nous ne regrettons pas l’idée de voyager en campeur. Nous arrêtions manger là et quand nous le voulions, nous mangions ce que nous voulions (et pour certaines fines bouches, c’est vraiment l’idéal) avec accès permanent à notre toilette, nos vêtements. Nous pouvions regarder les photos de la journée sur le téléviseur. Bref, la belle vie.
Les contres : on est évidemment plus tassés qu’à la maison et quand les enfants se picossent, on est définitivement à l’étroit. Les enfants avaient accès à une grande fenêtre latérale, mais comme les chemins sont étroits et que des arbres bordent souvent la route, les longs voyages leur semblaient plus long. Pas tous les campings sont aussi bien entretenus et aussi agréables.
Sur notre liste de camping préférés, je retiens le Western Kangaroo Island Caravan Park en Australie du Sud et le Seven Miles Beach à Hobart en Tasmanie. La préférence de Paul va pour le Stokes Bay Camping à Kangaroo Island également, mais c’est bien parce que nous nous sommes stationnés illégalement à la plage et que le superviseur nous l’a permis. Philippe préfère Second Valley (Australie du Sud) car il s’y était vite fait des amis et avait joué au soccer avec eux ainsi qu’à cache-cache.
Un mot sur les routes australiennes : on peut effectivement s’endormir après un certain temps, je ne sais si ce sont les effluves d’eucalyptus, mais malgré les routes sinueuses, on vient qu’à avoir les paupières lourdes. Il y a beaucoup de panneaux sur les bord de routes (aucune publicité en passant) qui répètent de faire attention à ne pas s’endormir, qui nous invitent à survivre la route (une expression que j’aime bien), qui nous invite à faire un petit somme (power nap), qui nous rappellent qu’il y a des marsupiaux qui traversent, que l’alcool et le volant ne font pas bon ménage, que les excès de vitesse tuent. Bref, un peu comme chez nous, mais les messages étaient différents. Une chose de différente, on indique d’un petit poteau de couleur rouge tous les endroit où il y a eu un accident avec blessés et noir pour ceux où il y a eu décès. Veut, veut pas, ça fait penser. Sans doute que la nouveauté des messages m’interpellaient davantage mais j’aimais bien leur approche.

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