3 janvier – Bicheno à Port Arthur – par Gen

Nous avons quitté Bicheno pour descendre complètement la côte est jusqu’à la presqu’Ile Tasmane. Voyage un peu long. Disons que nous avons eu un détour pour tenter d’aller au Parc National de Fresinet pour y voir la baie nommée Wine Glass Bay, mais malheureusement, il y avait trop de monde, on ne pouvait même pas stationner. Nous avons donc rebroussé chemin, mais en tout avons rallongé notre distance à parcourir de 60 km.
Spikes Bay, notre arrêt pour le lunch
Nous avons profité d’une des nombreuses plages de la côte pour avoir notre lunch, un poisson acheté le matin à Bicheno qui était un pur délice. En passant, la magasin où nous avons acheté ce poisson avait aussi des langoustes. De très grosses langoustes. Nous envisagions en manger jusqu’à ce que le prix nous arrête net : 80 $ le kilo. La grosse langouste était à 200$!!! On a misé plus sagement sur le poisson… J
Au lunch, il y avait un beau petit récif non loin du rivage. Paul a donc enfilé à nouveau sa combinaison de plongée. Encore une fois, il ne fut pas déçu. Il dit avoir vu de magnifiques poissons parader devant lui. L’eau étant plus chaude, il y est resté plus longtemps.

Sunset Bay à marée basse

Les ruines du pénitencier de Port Arthur
Nous sommes arrivés à Port Arthur vers 18h00. Le site de Port Arthur est reconnu comme un site patrimonial de l’Australie. Fondé en 1830, c’est là que se sont retrouvé les pires prisonniers de l’Australie au 19e siècle. Il faut savoir que les colonies australiennes étaient composées en majeure partie de prisonniers britanniques. Lorsque l’on commettait un méfait au royaume (petit vol de poulet ou grand vol ou encore meurtre), on se voyait transféré dans les colonies pour racheter notre honneur. Lorsque nous commettions encore un délit, on se retrouvait en prison dans les colonies. Les pires prisons.
Philippe qui tient sa lanterne pendant la randonnée
des fantômes
Philippe avait vu une brochure sur une visite de Port Arthur faite à la lumière des lanternes où l’on parlait de fantômes. Il tenait à y aller. On s’y est donc rendu pour cette visite qui se tenait en soirée, la nuit tombée. Le circuit de la visite nous fait entrer dans certains édifices et une animatrice ayant de grands talents de compteuse nous raconte des histoires à faire dresser les cheveux sur la tête qui se seraient déroulées dans ces lieux.
Imaginez, c’est sombre (et frais, le mercure est descendu à 12), nous n’avons que 4 lampes tempête, des ruines lugubres autour de nous qui dansent avec les lumières de nos flammes, et une jeune dame qui nous raconte ces histoires tranquillement avec plein de détails croustillants.  Oui, oui, je vous vois vous redresser sur vos chaises. À l’âge de nos enfants, c’est encore plus effrayant!
L'entrée de l'hôpital et de la morgue de la prison
Philippe, qui était plus brave au début de la randonnée, s’était même portée premier volontaire pour tenir l’une des 4 lampes. Il l’a tenue jusqu’au bout.
Une aile du pénitencier - on voit les barreaux aux fenêtres
Tourmentés par ces histoires, il nous fallait tout de même dormir. Et pour dormir, nous devions nous rendre à l’autre bout de la presqu’île, sur un terrain qui appartient au parc. Nous n’avions pas réservé, c’était gratuit. C’est le site où les prisonniers exploitaient une mine de charbon et ce dans les pires conditions que vous pouvez imaginer. Bref, la randonnée en campeur d’une durée de 20 minutes m’a semblée bien longue. La nuit les routes australiennes s’animent… de marsupiaux… Il y en a vraiment partout. J’ai passé à un cheveu de frapper un wallaby. Les phares du campeur me semblaient bien mal ajustés (on a peut fait de conduite de nuit et j’avoue que c’est peu recommandable). J’ai vu plain d’autres wallabies (aucun fantôme pour ceux et celles que ça intéresse). J’ai compté une bonne demi-douzaine d’opossums, suivi d’un certain nombre de golls et de bandicouts. À chaque virage (et il y en avait plein, je sais que je me répète, mais les routes sont sinueuses et étroites) je m’attendais à voir quelque chose qui sautait ou qui marchait. J’étais rarement déçue. Bon, pas de photos de cela, vous comprendrez que j’avais les mains occupée et la tête préoccupée!
Nous avons tous très bien dormi… sans fantômes! J

Commentaires

  1. C'est vraiment passionnant de pouvoir vous suivre comme ça. Amusez-vous bien et sachez que l'on vous suit avec grand plaisir! J'ai un message à Paul de Patrice : "ça n'a pas fonctionné car je n'ai pas de compte Google. - Patrice."

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  2. Bonjour Daisy,

    Patrice`a l'option de rédiger son commentaire et de choisir anonyme (faut bien entendu qu'il nous le signe sinon on ne saura pas que cela vient de lui!).

    Merci pour ton commentaire et au plaisir!

    En attendant, on déguste de la viande de kangourou dans un petit resto de Darwin où il fait chaud... très chaud... 38 hier en fin de journée!

    Ciao!

    Gen

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  3. waw, ce Spikes Bay a l'air plus que paradisiaque, vraiment !

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