16 août: Eskasoni

Au petit matin, il fait beau. Le vent de l'est parvient à entrer dans notre havre et créer de petites vagues. On largue les amarres pour aller découvrir un autre racoin des Lacs Bras D'Or, celui du sud.

 

Sortie du Havre de Maskell, avec son phare, mais notez
le gros rocher à droite: c'est l'entrée dans le havre.


Certains des phares ont été transformés en maison, 
une bonne récupération et ce doit être super d'observer les 
oiseau à partir du phare!
Les deux Lacs sont séparés par un pont qui permet aux terriens de traverser entre deux côtes assez rapprochées, en fait l'endroit se nomme le Détroit de Barra. Il y a deux ponts en fait, un pour les trains et l'autre pour les voitures. Mais ces ponts pivotent sur une certaine longueur permettant à toute embarcation de plus de 25 pieds de hauteur de passer. Bon, La Grande Fugue avec près de 60 pieds de mat a besoin d'espace! Paul qui est à la barre nous a offert une petite frousse en passant pas tout à fait au milieu, mais tout s'est bien passé et nous avons bien franchi cette entrave.


Nous continuons notre route à la recherche d'un beau racoin. On consulte les livres de pilotage sur les Lacs Bras D'Or et on scrute la carte. Notre choix se pose sur un amas d'Iles qui doit bien protéger la côte et ses environs et qui est bordée d'un côté par la communauté autochtone d'Eskasoni, la plus grande communauté Mi'kmaq de l'Atlantique.

 

Merci à Sophie pour cette photo d'elle et Dominique!

On entre dans le chenal tranquillement car ce n'est pas profond. Certains virages sont bien serrés, les iles ne sont pas habitées, enfin, on ne voit pas de maisons dessus, il fait dire qu'elles sont bien petites. On se faufile d'ile en ile. Le paysage est superbe, la vague du lac a tôt fait de se faire discrète au point de disparaître entièrement. Au dernier virage on aperçoit près du rivage, une famille d'oiseaux que nous n'avons pas eu la chance d'identifier. On s'ancre à l'extrémité ouest d'une grande baie presque fermée qui donne sur la côte. Déjà on entend un aigle qui annonce notre arrivée. Au fond on aperçoit des tipis. C'est superbe et l'eau semble bonne. Paul décrète l'heure de la baignade. Sophie et Dominique emboitent le pas et les trois se retrouvent à l'eau. L'eau est à 23 degrés mais c'est encore trop froid pour moi. Nous sommes le seul bateau à l'ancre, la baie est à nous!


Les tipis qui accueillent les visiteurs sur l'Ile des chèvres.

Après cette belle baignade, on se rend sur terre en dinghy, histoire de se délier les jambes avec l'intention de visiter le village autochtone et peut-être d'y trouver quelques souvenirs. On débarque sur la presqu'ile qui est près du bateau, Goat Island ou l'Ile des chèvres, on y trouve un beau sentier aménagé qui nous mène directement à une boutique d'Artisanat Mi'kmaq, malheureusement fermée à cette heure de fin pm. Le sentier nous fait connaître les plantes médicinales et les us et coutumes de la Nation Mi'kmaq. On passe du côté de la côte et on marche vers ce que nous pensions être le village, or après quelques minutes de marche le long d'une route passante, on se rend compte qu'il n'y a rien avant quelques kilomètres, on rebrousse donc chemin vers La Grande Fugue pour un excellent souper et une belle soirée!



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