30 décembre – Apollo Bay jusqu’à Melbourne – par Gen

Notre camping est situé en bordure d’un terrain d’entraînement de criquet et près de la plage. Sur le bord de la plage, tôt le matin, se donne un cours de saut d’obstacle d’équitation. Le cours se termine avec une balade sur le bord de la plage pour refroidir les chevaux. C’est bien!

Regardez comme les arbres sont grands.
Paul est celui derrière

Nous sommes partis faire l’épicerie au village. Nous n’avions trouvé que le IGA alors qu’il y avait une superbe épicerie à deux coins de rue. Pas grave, nous avons ce qu’il nous faut et on part. On part à la recherche de koalas en revenant un peu sur nos pas pour aller à Otway National Park, c’est une recommandation de nos amis Martin et David qui y ont vu plusieurs koalas.
Nos amis avaient raison, il y en avait plusieurs. Nous avons commencé par un petit chemin qui allait tout droit vers la mer. Paul pense avoir aperçu quelque chose dans un arbre. Nous stationnons le véhicule et ne pouvons plus trouver l’endroit exact. Mais après quelques minutes de recherche le cou cassé à regarder la cime des eucalyptus (et ils sont très grands), j’ai enfin aperçu ce que Paul avait vu. Il ne s’agit pas d’un koala, mais de deux : une mère et son jeune. Ils sont aussi curieux de nous voir que nous sommes de les avoir trouvé. Pendant une bonne dizaine de minutes nous les regardons et les photographions. C’était vraiment spécial.

Mère et jeune koala

Nous nous dirigeons ensuite vers le Cap et c’est là que nous en avons vu le plus. Il y en a parfois deux dans un même arbre, mais pas de mère avec leurs jeunes. Juste des individus seuls dont la plupart dorment. Il y en a un très actif qui se met à manger des feuilles d’eucalyptus. J’arrive même à le filmer. Merveilleux!
Un Koala acttif!
Nous rebroussons chemin pour nous diriger vers Melbourne. C’est de là que partira notre traversier pour la Tasmanie et nous voulons aller nous balader au jardin botanique, le Royal Botanical Garden. Il est en pleine ville et présente une collection de plantes et d’arbres qui rivalise avec les jardins botaniques du monde. Mais c’est aussi là que réside habituellement des roussettes, des chauves-souris immenses que l’on appelle flying fox en anglais.

Oiseau du paradis

Après 3 heures de routes sinueuses nous arrivons enfin à Melbourne. Mais au jardin botanique on nous apprend que la population de chauve souris a quitté pour la vallée de la rivière Yarra au  nord-ouest de Melbourne. Nous ne les verrons donc pas. Mais nos yeux peuvent tout de même admirer les collections du jardin botanique. Des ficus gigantesques, des  arbres fougères d’une taille incroyable, des fleurs extravagantes, quelques papillons et oiseaux. Le tout accompagné de bonnes crèmes glacées et de sorbets pour contrer la chaleur et nous sommes comblés.

Un opossum rencontré aux toilettes du
Jardin botanique

 J
La famille en cabine! 
Le traversier est un ancien bateau finlandais mis à l’eau en 1998. Il est doté de plusieurs étages, tant pour le stationnement que pour les cabines. À force de chercher je constate qu’il avait même une piscine au dernier pont, mais elle n’est plus utilisée.
Une fois installés, Paul et moi dégustons un bon souper au resto tandis que les enfants préfèrent se payer des cochonneries et visionner la télé (ils sont en manque de télé) dans leur chambre.
On compte deux heures seulement pour sortir du port de Melbourne. Une fois sortis par contre, la houle est assez forte. Les enfants commencent à montrer des signes de mal de mer (et ils n’ont pas bien mangé, ce qui est aussi une erreur!). Fort heureusement, nous avions les Gravol avec nous ce qui a pris soin de leurs malaise et les a plongé dans un sommeil profond. Les parents aussi ont bien dormi bercés par cette houle. Notre arrivée est prévue pour 6h30 à Devonport, en Tasmanie.
Au revoir Melbourne!


Des graffittis sur les bambous du parc. Quelle horreur!
 Nous nous enlignons vers notre bateau, le Spirit of Tasmania, deux heures avant son départ prévu pour 9h00. Ce n’est pas trop tôt. Les voitures sont inspectées au départ pour les armes à feu ou tout indice de terrorisme. Avec un campeur, ils entrent et visitent le campeur, nous posent des questions. Et le tour est joué, mais la file est quand même longue. Et il y a les instructions pour ranger le véhicule et pour l’étage de nos cabines. Car oui, nous y passeront la nuit. J’avoue que le passage est parfois bien mince pour le campeur. Je n’avais qu’une couple de cm de chaque côté pour manœuvrer, c’est bien mince. Mais en prenant mon temps… j’ai réussi.



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