24 au 27 juillet - séjour à Havre Aubert

Bon, il y a un petit bout que je n’ai pas mis mon site à jour. C’est difficile car il y a tant à faire! Laissez moi vous raconter notre visite au Havre Aubert. 

La dernière fois que nous avions visité la marina de Havre Aubert était en 2018 avec Lise Gascon et notre fille, Dominique. Nous y avions laissé un petit drapeau du Saguenay car dans le bar, il y a, accroché au plafond, des drapeaux des différents bateaux ou de leur port d’attache qui sont passés par ici. Nous n’avions que celui du Saguenay, mais maintenant nous en avons un pour notre bateau. Nous l’avons remis à Réal, le Maître de port. Il le mettra sans doute proche de celui du Saguenay. 


Pour moi, Havre Aubert était l’occasion de me remettre de ma lombalgie en marchant et en faisant du vélo. Un fois mon vélo déplié et les pneus gonflés, je me suis rendue à Bassin. J’y ai vu l’école de voile et me suis arrêtée à la petite épicerie pour y acheter des bananes vertes (Oui, nous en avions déjà des jaunes sur le bateau). L’épicerie de Bassin est plus un dépanneur qu’autre chose.


L'école de voile de Basin en action

Pour le lunch nous avons mangé deux magnifiques pizzas qui valent le détour chez Saison. Je vous conseille particulièrement celle au porc effilochée, mais celle au maquereau mariné vaut aussi le détour. Et puis nous avons fait des petites réparations (sac de vélo décousu, mes écouteurs qui tombaient soudainement en ruine et préparation du Kayak).


En soirée, nous sommes allés voir le groupe Solarium, groupe de jazz de la Gaspésie. Pour moi, ce type de jazz est un peu trop confus, chacun semble jouer de sa toune, manque d’harmonie. Certains morceaux étaient plus harmonieux. D'autres aimaient visiblement plus que moi. Comme on le dit, les goûts ne sont pas à discuter. Le saxophoniste, qui était le premier devant l’auditoire, ne communique absolument pas avec la salle. Il nous évitait même des yeux. Le claviériste nous faisait dos. Le bassiste semblait regarder la salle davantage et nous faisait de jolis chants de baleine avec son archet. Le drummer et joueur de guitare était celui qui prenait le micro pour nous parler, pas trop longtemps… Bref, il semblait y avoir une excellente communication entre les musiciens, et une belle complicité entre eux, mais je ne sentais rien avec nous. Avec le temps, ils apprendront car ils sont encore bien jeunes!


Le lendemain, nous avons reçu la visite d’une amie de la famille, Marie-Claire et son conjoint Aristide, qui sont venus nous retrouver sur le bateau le temps d’un café. Ce fut bien agréable de les revoir dans leurs Iles bien aimées et d’en apprendre plus sur leurs projets et ceux de leur famille. Leur fils Luc Bourgeois est musicien et joue de la cornemuse et de la flûte dans le groupe de musique trad Bodh’aktan. Il joue aussi dans un groupe de musique métal et il jouait ce même soir aux Iles de la Madeleine. Belle visite, on sera heureux de les retrouver à Québec dès la mi-août.


Aristide, Marie-Claire, Paul et moi

Une seule rue sur la Grave et un nombre plus grand qu’avant de boutiques d’artisans… ben oui, on est allé y fouiner et nous y avons trouvé quelques cadeaux de Noël (on commence quand on peu). Boutiques aimées: Marée Basse, Jade Rouge, Ateliers Côtiers.


La Grave et ses boutiques

Bières aimées brassées par l’Abri de la Tempête: Cale Sèche, une blonde faite avec l’eau de mer et Écume, une pilsner dorée et délicieuse.


Pour souper, des côtes levées de Saison, ce resto que nous avons bien aimé, pour par la suite écouter Jeanne Côté, cette gaspésienne qui a décroché la première place au Francouvertes cette année. Musique bien agréable, extrêmement belle voix. Elle a une belle complicité avec la salle et son drummer. Le guitariste était pas mal dans sa bulle sous sa casquette mais faisait chanter sa guitare avec son tube métallique au doigt. La bassiste était bien mais aucune communication avec la salle. ça nous remettait un peu du jazz de la veille. Elle a d'ailleurs eu quelques rappels. 


En fin de soirée, je vois sur Facebook que nos amis Alain et Chantale viennent d’arriver aux Iles. à tout hasard, jules invite à venir nous voir le lendemain. 

Notre petit dernier, un kayak double

Le lendemain, sans nouvelles d’Alain et Chantale, veille de notre départ, nous sommes retournés s’ancrer au Havre Amherst. C’est de là que nous avons fait nos premiers essais en kayak. Et c’est ainsi que nous avons rejoint la dune de sable qui se range parmi les plus belles du monde, Sandy Hook. Bon, nous n’avons probablement pas accosté notre kayak au meilleur endroit et certainement pas joint la plage côté mer du meilleur endroit, sans sandale, à travers un sentier de petites pierres pointues. J’y allait de ouille, ouche, aille, en choisissant là ou chacun de mes pieds atterrissait. Quel bonheur, 15 minutes plus tard, de marcher sur un sable qui fait quick quick à chaque pas franchi, tellement le sable est fin. De tremper ses pieds dans l’eau fraîche (je n’ai pas dit froide) de la mer et de marcher ainsi sur des kilomètres, c’est sans fin. Lorraine m’a dit que faire le tour de Sandy Hook prend une journée complète où il faut apporter un bon lunch et beaucoup de liquide. Elle a bien raison! À la première occasion de traverser la dune de sable, une couple d’heures plus tard, nous sommes partis vers l’autre versant.



Ici, ils se sont croisés... :)

Pas si fragile ce plant qui pousse au grand soleil!

Nature morte au crabe

Minimaliste, un fond d'écran peut-être? Moi j'aime.

On traverse la dune

Crédit photo Alain Philibert: Vous êtes où?


C’est là que le cellulaire de Paul a sonné. Alain et Chantale, en kayak, avaient rejoint la Grande Fugue et se demandaient où nous étions. On s’est mis à marcher plus vite et nous avons pu accueillir nos amis à bord pour un apéro improvisé. Quel plaisir de les revoir!


Alain et Chantale en kayak

La dune est belle de l'autre côté aussi


Poterie des Iles

Après leur départ, nous avons préparé le bateau pour la traversée qui débuterait à 1h00 du matin pour que nous puissions arriver à Terre-Neuve de clarté. Paul s’est couché tôt. Moi je ne m’endormais pas. J’ai donc été voir le sac confié par Lorraine avec les cendres de mon père. Je l’ai déballé lentement. Lorraine avait choisi une poterie des Iles pour ses cendres et quelques petites décorations. Les dernières volontés de mon père étaient que ces cendres soient relâchées entre les Iles de la Madeleine et Terre-Neuve, dans le Golfe, dans le Détroit de Cabot. On nous annonçait 15 à 20 noeuds de vent avec des vagues de 1 à 2 m et des rafales à 23 nœuds, donc on espérait pouvoir faire la majorité de la traversée à voile. Au couchant, j’ai installé les cendres sur la table du cockpit. Lorsque je suis allée me coucher, j’ai pris soin de réemballer le tout.



Au revoir les Iles!



Commentaires

  1. Oui les plages des Îles sont magnifiques

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    1. Oui, elles sont vraiment spectaculaires. On a pas fait beaucoup de plage, juste cette journée, mais on a bien aimé!

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