7 au 9 août: De l'Atlantique aux Lacs Bras d'Or
Déjà le 9 août! Comme le temps passe vite!
La mer était belle avec une belle grosse houle de 1m, le temps était frais (oui, désolée pour vous qui croulez de chaleur). Je m'étais assoupie au rythme de la houle qui berçait le voilier. Paul me réveille car il ne veut pas que je manque le beau spectacle qu'il a devant lui: un symbole bien canadien de la voile que tout le monde connait. On en a dans nos porte monnaie! Le Bluenose II
Chemin faisant, nous avons traversé la grande Baie de Chedabucto. Et, tout à coup, nous étions entourés de dauphins qui au début ne faisaient que nager, mais se sont mis à sauter en l'air. Vraiment impressionnant, mais mon objectif état toujours au mauvais endroit et je ne peux vous les montrer. Mais, croyez moi, c'était tout un spectacle!
Nous en avions aussi croisés un traversant le Golfe du Saint-Laurent et une autre fois au loin, près de la rivière Manicouagan.
Voici les points forts de ces trois jours.
Nous avons remonté la côte de la Nouvelle-Écosse et avons décidé de nous rendre aussi loin que possible, ce qui nous a mené jusqu'au bord du Cap Breton.
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Le Bluenose II |
Le premier Bluenose avait fait la fierté des canadiens lorsqu'il avait gagné à plusieurs reprises la International Fishermen's Race. Oui, car avant tout, c'était un bateau de pêche, il était utilisé sur les Grands Bancs. Et comme Bluenose était le surnom donné aux NéoÉcossais on lui a légué ce nom!
En 1946, la goélette frappe un récif près des côtes d'Haïti et est une perte totale. En 1963, une brasserie fait construire sa réplique à Lunebourg par plusieurs des mêmes artisans qui avaient construit le premier Bluenose, surtout pour des fins publicitaires. Ils en font don à la province dès sa mise à l'eau.
Nous avons longé le Bluenose pendant un bon moment, puis, comme il s'en allait à Whitehead, nous nous sommes séparés. Près de son arrivée, une foule de petits et gros bateaux de pêche sont venus à sa rencontre et l'ont accompagné à destination: une vraie vedette.
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Dauphins à flancs blancs |
Ce matin, nous avons passé les écluses de Saint-Peter. L'éclusier, un homme bien gentil, était bien content de nous parler en français. Un dénommé Samson qui habite sur l'Ile Madame, près de là où nous étions. Il m'a appris que les Samson était des bourreaux réputés. Le premier bourreau du Québec était un Samson. Cette dynastie de bourreaux a été mise à l'écart par la venue de la guillotine et les Samson sont devenus des pêcheurs. Bref, il m'a donné un cours d'histoire! Sa mère était une Marchand. Un pied et quelques pouces plus tard, le niveau d'eau s'étant stabilisé, nous pouvions reprendre notre navigation. Monsieur Samson et sa collègue, sont partis ouvrir le pont un peu plus loin en 4 roues pour que nous puissions enfin atteindre les Lacs Bras d'Or.
Notre beau kayak!
Paul a trouvé une belle baie, il a gonflé le kayak et nous sommes allés explorer le rivage. Revenus avec quelques agates, quartz et un morceau de corail, nous avons aussi observés plusieurs méduses qui nous ont enlevé le goût de la baignade. Nous avons vu quelques petits bécasseaux, mais sans caméra pour notre première sortie en kayak depuis un an, je ne peux rien vous montrer.
Une fois de retour au bateau, Paul s'est lancé à l'eau. Le brave! Je n'ai pas eu le temps de lui dire que je venais de voir une grosse méduse... mais il n'a fort heureusement pas croisé de méduse sur sa courte nage.
Wow ! C’est de toute beauté.
RépondreEffacerAttention, on dit qu’une tempête longera la côte americaine. Allez vous l’éviter?
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