Le Lac Champlain et la Richelieu

Nous avons fait un plein de diésel à Whitehall. Pas  simple. Un fort courant et un bon vent m'ont encore joué des tours! Paul a sauté sur le ponton pour m'aider à rapprocher le bateau à partir du ponton. Une des rares fois où nous n'avions personne pour nous donner un coup de main sur le quai. Mais tout s'est bien passé. On apprend! 

Après les longs canaux Champlain, nous étions heureux de voir l'élargissement du Lac Champlain. Mais c'est long. Tant et si bien que nous avons fini par nous trouver une baie à l'abri du vent pour passer la nuit du côté du Vermont. Amarrés dans la Button Bay, nous avons bien dormi!

Au petit matin, ou devrais-je dire en pleine nuit, car il était 3 heures du matin, Paul et André ont levé l'ancre pour nous assurer d'arriver à la douane canadienne le plus tôt possible. Je n'ai donc pas de photos du lever du soleil, ni de photos du Lac car même quand j'ai pris la relève vers 7h30, j'avais oublié ma caméra en bas et mon équipage roupillonnait paisiblement. De toute manière, avec la route que j'avais tracé la veille, nous passions loin des côtes. 

Dans le Lac Champlain j'ai vu un gars sur un paddle board qui semblait parti pour avironer le lac dans toute sa longueur. J'espère qu'il faisait ça pour une bonne cause, il faisait très froid!

Près de Mooney's Bay, nous avons tenté de joindre Jean-Robert et Éliane, mais ils étaient encore trop loin, arrivant du Québec ce matin là. J'ai tenter de joindre une couple d'autre amis par courriels, mais en vain. Nous avons donc poursuivi notre route. Ce n'est qu'un peu plus tard qu'Éliane nous a téléphoné pour nous offrir de l'aide au besoin, mais tout allait bien sur la Grande Fugue, sauf nos réserve de fruits et légumes qui s'épuisaient. Paul a mis le drapeau Q sur le bateau pour indiquer que nous devions dédouaner.

Le quai des douaniers se trouve dans une zone très peu profonde du Lac Champlain. Il faut donc faire attention à l'approche. Dans son émotion de retour au pays et sa hâte de dire que le bateau était totalement canadien, Paul s'élança sur le quai pour y amarrer le bateau. Sauf qu'il fit un vol plané et atterri sur les genoux. Heureusement qu'il avait ses pantalons de voile, il ne s'est rien brisé! 

Une fois à la douane, nous avons rencontré les agents Bouchard et Bouchard comme les appelait Paul. Tous nos papiers étaient prêts pour nous acquitter de nos taxes provinciales et fédérales, ce qui fut fait dans les meilleurs délais. Après avoir contribué aux caisses de MM Oliver et Leitão, nous avons mis le cap sur St-Jean-Sur-Le-Richelieu, avec un certain espoir que ce que nous lisions était faux: deux seuls passages de la suite d'écluses par jour, un à 9h00 et l'autre vers 13h. 

J'aimerais dire la joie que nous avions d'être au Québec entourés de québécois... Oui heureux d'être de retour au bercail, mais les québécois qui passent leurs dimanches sur les eaux du Richelieu ne savent pas la moindre règle de nautisme ou de civisme. On met l'ancre dans le milieu de la voie maritime. C'est à qui va le plus vite, la bedaine à l'air, la casquette à l'envers et qui saute dans les vagues de son voisin. Bref, un méli-mélo d’embarcations qui provoque des vagues dans tous les sens... Tout un contraste avec les américain qui réduisaient leur vitesse de croisière pour nous dépasser sans faire de vagues!

Aux abords de St-Jean-Sur-Le-Richelieu, nous avons du constater que nous ne pouvions franchir les écluses car il était trop tard. Mais pas si mal d'arrêter pour la nuit dans cette petite municipalité. Il y avait pas mal de vie pour un dimanche après midi. Et les éclusières nous ont permis de passer la première écluse pour nous amarrer en toute quiétude sur leur quai dans le petit parc fédéral. Elles nous donnèrent aussi plein d'information sur les écluses et sur la ville. Leur accueil fut des plus agréable et chaleureux.

Nous étions à distance de marche des Halles de St-Jean en plus. C'est donc là que nous sommes allés nous ravitailler. Paul et moi avions l'air de naufragés qui n'avaient pas vu d'étals de légumes et de fruits depuis des lunes. Bien que nous étions loin d'être morts de faim, tout avait l'air succulent! Et il y avait une SAQ, ce qui nous permit de faire le plein de ce côté aussi, bien qu'on ne consomme absolument rien tant que le bateau n'est pas amarré pour la nuit.

Ravitaillement

Il faut maintenant ranger cela au bateau
Jean-François, mon frère, venait souper avec nous. Vers 18h j'entends quelqu'un qui me siffle de l'autre côté de la rive tout juste comme je venais de laver le pont. C'était lui avec sa conjointe Mélanie et leur jolie Élodie. Léa était à son cours d'équitation.

Nous sommes allés manger dans un resto qui avait une terrasse. 

Mélanie et Élodie
Jean-François et Élodie

Jean-François qui nous raconte ses histoires de bateau! :P


Après le repas, nous sommes revenus tous ensemble au bateau. Élodie l'a trouvé pas mal de son goût, elle était prête à partir avec nous! Surtout nourrir les canetons et canards avec des petits morceaux de pain! Wow!

Élodie dans notre cabine avant. Elle et son Lapin sont prêts à y passer la nuit!

Élodie nourrit les canetons

Et ils aiment bien ça!

Sous l’œil attentif de leur mère bien entendu!
Fin de soirée bien agréable. La petite famille a quitté et nous nous sommes préparés pour faire une excellente nuit de sommeil avant la traversée des écluses historiques le lendemain.
Au revoir jolie Élodie!

Au revoir les parents!

Bof, pas si mal ce baiser à Big Dog, hein?

Coucher de soleil sur le canal




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