Arrivés à Eleuthera

Euréka, nous sommes arrivés à Eleuthera!

Après une brève saucette dans un magnifique magasin de plongée et dans un magasin de sport gigantesque tout à côté de l'hôtel, nous avons repris la route vers l'aéroport. Nous devions prendre un vol de Continental par Golf Stream vers Eleuthera. Ce fut un vol par United/Continental car leur fusion devenait officielle aujourd'hui. Notre pilote semblait quelque peu exaspéré par les papiers à remplir pour cette nouvelle compagnie!

Le Golf Stream est un petit avion d'une vingtaine de places. Nous avions vue sur la cabine de pilotage. On peut dire que de nos jours, c'est assez exceptionnel! Mais ce fut bien intéressant, et que dire de la vue de la mer turquoise, des bancs de sable blanc qui dansent sous l'eau comme des dunes ou des vagues. C'était magnifique!

En moins d'une heure nous étions rendus à destination. De mon point de vue, on avait l'impression que nous nous posions dans la mer, mais non, nous étions bel et bien sur une piste d'atterrissage. Une fois sur le tarmac, nous nous sommes dirigés vers le poste douanier, une espèce de cabane où nous attendaient deux officiers des douanes: l'une pour les passeports et l'autre pour les bagages. Devant nous, une chercheure munies de grands tubes pour prélever des échantillons. Le douanier n'ayant pas d'autorisation pour cet équipement ne semble pas l'avoir laissé passer. Une fois notre tour, lorsqu'il a vu que nous étions simples touristes, il nous a sourit et souhaité un magnifique Soyez les bienvenus dans notre île, sans ouvrir une seule de nos valises.

Le type responsable de la location d'auto sur l'île, ou devrais-je dire de minounes, nous attendait sur un bloc de béton à l'extérieur. Le radiateur du jeep que nous avion loué doit être remplacé. Il nous prête donc une voiture sedan qui a vu de bien meilleurs jours. Il nous donne les clés, prend en note le permis de conduire de Paul et sans plus de formalité nous remet les clés de la bagnole. Conduite à gauche avec une voiture nord-américaine (donc conçue pour la conduite à droite) ! Je crois que c'est pire que l'Australie, car là au moins tout est à l'envers.

On trouve notre condo sans problème. Mais la dame qui tient l'établissement est absente. On fait le tour. Finalement on trouve le nom de Paul collé sur la porte du no 4. La porte est débarrée et on s'installe. C'est vraiment simple. Le condo est fidèle à ce que nous avions vu sur Internet et très bien.

Cap sur l'épicerie. On en trouve deux à Governor's Harbour, mais aucune avec un nom commercial. Des bâtiments vieux et ordinaires. Rien d'alléchant. Mais on finit par trouver ce dont nous avons besoin... à fort prix.  Un 2 litres de lait: 7$; une boîte de céréales: 6,50$ et ainsi de suite... Aucun fromage fin, ou saucisson, pas de baguette, bref pas grand chose de raffiné. La bière se nomme la Kalik, ce qui m'a bien fait rire. Ça n'a sans doute pas le même sens que chez nous!

Cap ensuite sur la piscine, celle du resort voisin où nous sommes bien accueillis. Une piscine qui verse vers l'infini, un resto bar bien sympatique. L'endroit parfait pour la farniente, mais il n'y a pas foule. La récession aux États Unis frappe dur et c'est assez visible dans une destination comme celle-ci.

La plage est superbe. Un sable blanc dans lequel nos pieds s'engouffrent comme le montre la photo ci-contre. Un plaisir! Mais peu d'animaux ou d'oiseaux au moment de ma visite. Pas de jelly fish, d'étoile de mer, de coquillage, que du sable, un peu d'algues et c'est tout! Pas de monde non-plus!

En soirée, un retour à Governor's Harbour pour la fête du coin dans le parc municipal. Événement pour soutenir la lutte au cancer sur l'île. La bouffe ordinaire, des allures de kermesses menée par des amateurs, un numéro de danse livré sans énergie, ni enthousiasme par quatre filles sans doute de l'école secondaire et nos enfants qui ne voulaient que revenir au bercail. Et les gens n'étaient pas très jasant.  On se reprendra pour la rencontre d'une culture étrangère!  :-)