23 juillet 2023 : De l'Ile d'Orléans à l'Ile du Pot à l'Eau de Vie

Nous avons levé l'ancre à 6h30 pour descendre le long de la rive nord de l'Ile d'Orléans. Il faisait très beau mais les nuages paresseux et la brume donnait un bel éclairage à ces rives qui nous entouraient. voici une de ces photographies que je trouvais fort belle ce matin et qui illustre bien ce que nous avons vu. Elle n'est pas en noir et blanc, les couleurs au petit matin, la brume aidant, sont moins évidentes. Pour voir la photo en plus grand format, je vous suggère de cliquer dessus. 


Et en voilà un qui s'est levé tôt ce matin pour aller faire de la planche sur foil avec son cerf volant. Il sillonnait le chenal d'un trait en face de Sainte-Anne-de-Beaupré, non dérangé par les vagues qui commençaient à monter car son foil était d'assez bonne hauteur. Ah, ça semble si facile! Une seule main et hop! Nous avons essayé une fois... sans succès. Je trouvais drôle que son maillot de bain et son cerf volant étaient tous les deux orange: une coïncidence?


Après avoir passé devant le Petit-Cap, un endroit que mon père a fréquenté plus jeune, on rejoint la voie maritime vers l'est. Le fleuve s'ouvre à nous dans toute sa splendeur. À son rivage sont accrochés, tel des géants, les multiples caps: Cap Tourmente, Cap Brûlé, Cap Gribane, Cap d'Éboulis, Cap du Salut, Cap à l'Abattis, Cap Maillard... Les couleurs de chacun de ces caps s'estompent avec l'humidité qui règne. Et ce clapot au dessus de la houle qui fait rouler La Grande Fugue de bâbord à tribord! Accrochons-nous!

Alors que nous longeons la rive nord, nous apercevons le petit train de Charlevoix qui longe le fleuve. Il ne semble pas aller très vite. On dirait même que la Grande Fugue lui fait la course car nous le revoyons encore. On se dit qu'il a bien dû s'arrêter pour prendre des passager. Mais quand nous revoyons les photographies, on constate qu'il s'agit en fait de deux trains! Un qui est le traditionnel train de Charlevoix et l'autre qui est ce nouveau train qui roule à l'hydrogène. Ben cou'donc! Les deux semblaient avoir leur lot de passagers. Une excursion à mettre à l'agenda une fois que la Grande Fugue sera hivernée!



Mais il ne faut pas juste regarder la rive! Les inondations et les glissements de terrains des derniers temps ont mis pas mal de choses à l'eau dont des arbres matures qui se sont retrouvés au large. Il faut donc surveiller pour éviter les impacts! 

Une fois l'Ile aux Coudres contournée, on reprend le fleuve qui est beaucoup plus large et maintenant bien salé et on entre enfin dans le pays des mammifères marins: les bélugas et les phoques. Les premiers bélugas du voyages sont effectivement observés près de Cap aux Oies. Un petit groupe de trois bélugas nous montrent leurs queues en plongeant tout doucement. Ce n'est qu'aux abords de l'Ile au Lièvres que nous avons pu saluer notre premier phoque. Pas de photos car tout ce beau monde étaient malheureusement un peu trop loin...

Les nuages se faisait plus présent lorsque nous longions l'Ile aux Lièvres, mais il y avait encore de belles éclaircies qui donnaient des paillettes de lumières aux flots. Un paysage inspirant avec ce ciel troublant, mais ne vous inquiétez pas, nous n'avons pas eu une goutte d'eau. Nous sommes arrivés à l'Ile du Pot à l'Eau de Vie après 11 heures de navigation. Nous avons alors dégusté le meilleur souper servi aux tables de la région par le Grand Chef Paul sur la Grande Fugue. 

Nous remarquons qu'il semble y avoir moins d'oiseaux à ce sanctuaire d'oiseaux, ce qui nous attriste. Est-ce la grippe aviaire ou y avait-il quelque chose de bon à manger qui fait que les oiseaux ont quitté cet endroit magnifique prendre le large? Nous en saurons peut-être plus demain matin...


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