18 juillet: de l'Anse du Petit Métis à Sainte-Anne des Monts

Après une bonne nuit de sommeil, oui, la bestiole d'hier soir a cessé sont petit jeu avec notre coque, nous mettons le cap sur Sainte-Anne des Monts. La mer est bien tranquille. On nous avait cependant promis du vent, du bon vent. Mais non, pétole! Merci à nos météorologues!

Nous montons la Grand Voile prévoyant une bonne dose de vent à venir peut être un peu plus au large, ou un peu plus tard. Nous sommes à moteur et voile. Paul a une conférence téléphonique, et je sens une belle brise qui commence. Je déroule donc le génois. Une écoute reste prise à l'avant, je vais donc la libérer sur le pont. Je reviens et vlan! un faut mouvement, probablement quand je déroulais la voile, et je me tape une lombalgie. Paul a terminé sa conférence téléphonique et prends le gouvernail.

À l'heure du lunch, je prends à nouveau la barre et je suis distraite pendant un moment et je sursaute au
son d'un souffle fort près du bateau: une baleine! Merde, j'ai failli la manquer. Paul me dit de la photographier, mais le dos me coince. Paul prends mon appareil et capte celle-ci. C'est une baleine bleue, la plus grosse des baleines du monde. Et dire qu'elle était  juste à côté du bateau. Aussitôt vue, aussitôt disparue car elle a discrètement plongée, pas de queue en l'air, pas d'annonce, juste une disparition sous l'eau! Mais au moins, nous avons vu notre première baleine du voyage! Pas trop tôt!

Baleine bleue, au large de Cap à la Baleine, qui s'éloigne de nous













Je vais me coucher pour essayer de récupérer mon dos. Je m'endors, jusqu'à ce que Paul vienne me chercher à toute vitesse. Il faut baisser les voiles, un grain approche. Oui, on regardait surtout ceux du Nord qui se rapprochaient lentement. On n'avait pas vu les nuages du Sud. Oh my, et cette cellule qui se gonfle! Incroyable! Bon on arrive enfin à Sainte-Anne des Monts. Le vent se lève enfin, mais finalement vraiment pas au bon moment, on arrive...

Une énorme cellule orageuse!

Accostage réussit. On touche la terre après près d'une semaine à bord. On est accueilli par une ribambelle de cormorans et de goélands qui surveille les arrivées et départ des bateaux. Trois voiliers nous suivent mais pluie approche.

Les oiseaux sur le brise-lame qui nous protège du vent et des vagues. 

Après la pluie, souper sur terre, au Restaurant du Littoral, un bon resto, nous le méritons bien. Mais avant, petite visite à Le Malbord, la micro-brasserie du village. Évidemment nous ne nous contentons pas de déguster une bière en apéro, on achète quelques exemplaires pour plus tard. Le souper? Excellent!

Commentaires

  1. Impressionnantes les photos de ciel orageux!!

    RépondreEffacer
    Réponses
    1. Et vous n'avez pas les effets sonores... Encore plus impressionnant. On avait hâte d'être à l'abri!

      Effacer

Publier un commentaire